Principe et fondement des établissements trinitaires
Notre désir : répondre à l’appel que Dieu nous adresse « Qu’as-tu fait de ton frère ? » (Gn, 4,10).
Notre raison d’être : proposer à tous de rencontrer le Christ et de vivre en frères, dans un esprit de famille et de liberté, selon la tradition éducative des Sœurs Trinitaires.
Notre tradition éducative : accueillir chacun dans sa différence, puis l’accompagner pour qu’il devienne un être capable de s’émerveiller et d’espérer, libre et responsable. Une tradition qui se vit par des gestes simples qui contribuent à faire de notre « Maison commune » le lieu de justice, de fraternité et de dignité désiré par Dieu.
Un établissement trinitaire
Notre établissement fait partie du Réseau des établissements trinitaires. Il est porté par le charisme trinitaire (branche masculine XIIè, féminine, XVIè, présente dans 18 pays, réparties aujourd’hui en 5 régions).
Ce terme de « charisme » vient du grec charisma, don gratuit, dérivé de charis, la grâce. Il est une inspiration particulière de l’Esprit Saint, un désir de se conformer au Christ et un amour constructif de l’Église.
Il constitue enfin le fondement sur lequel repose l’Institution.
Au jour le jour, nous sommes donc particulièrement attentifs à…
– l’Adoration, unicité et dignité toute personne, capacité d’émerveillement et de gratuité…
– la Communion, accueil, fraternité et relation, sens du service…
– la Libération , confiance, créativité, reconnaissance…
– la Joie, émerveillement…
– la Simplicité, des moyens, des relations…
La Communauté des religieuses d’Avignon
Plusieurs Sœurs trinitaires vivent et œuvrent au sein de l’établissement :
- Sœur Claudine Maria Supérieure,
- Sœur Léonie,
- Sœur Nathalie,
- Sœur Noéline,
- Sœur Linda
- Mathilde.
Saint Jean de Matha, Fondateur des trinitaires (1160 _✝ 1213)
Voici une vidéo qui nous fait le récit de qui était Saint jean de Matha :
L’histoire de notre fondateur en bande-dessinée.
Né en Provence, il fit ses études à Paris où il reçut l’ordination sacerdotale.
Il fut encouragé à devenir Prêtre par Maurice de Sully, Évêque de Paris, qui avait remarqué sa valeur et sa piété.
Le 28 Janvier 1193, Fête de Ste. Agnès, lors de sa première Messe, Jean de Matha vit le Christ, dans une apparition, libérant deux captifs, un noir et un blanc, et décida de se consacrer à la libération des prisonniers.
Il rencontra Félix de Valois et ensemble décidèrent la fondation de l’Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs chrétiens avec l’appui de l’évêque de Paris, Eudes de Sully.
Il se retira dans la forêt de Cerfroid (Aisne) auprès de Félix de Valois et, avec quelques ermites et universitaires, ils constituèrent la première Fraternité Trinitaire.
Il se rendit à Rome avec Félix de Valois, où ils exposèrent au Pape Innocent III, leur projet.
Jean connaissait le Pape pour avoir étudié avec lui à l’université de Paris.
Le 17 Décembre 1198, le Pape approuva la règle de l’Ordre de la Très Sainte Trinité pour la Rédemption des captifs.
Il parcourut la France, l’Italie et l’Espagne pour développer son Ordre. Il s’en fut en Tunisie pour libérer à prix d’or les captifs que les pirates barbaresques amenaient comme esclaves sur les marchés du Maghreb.
Il fonda plusieurs maisons dans le Languedoc, la Provence (Arles) et le Dauphiné, régions qui jadis avaient eu à souffrir des hordes sarrasines.
Au début du XIIIe siècle, Saint Jean de Matha établit à Arles un des premiers couvents de Trinitaires pour le rachat des prisonniers tombés aux mains des pirates barbaresques.
Épuisé par la fatigue et les privations il mourut à Rome à l’âge de 53 ans le 17 Décembre 1213, ayant consacré toute sa vie à l’oraison et aux prisonniers.
Saint Félix de Valois, Fondateur des trinitaires (? _✝ 1212)
Né dans une famille royale, celle des Valois, élevé près de l’abbaye de Clairvaux, il partit à la Croisade avec son cousin le roi de France, Louis VII.
Au retour, il devint moine cistercien, remplaça son prénom « Hugues » par celui de Félix, puis se fit ermite, d’abord dans les Alpes, puis dans la forêt de Cerfroid (Aisne) où sa vie changea du tout au tout…
Il reçut la visite de saint Jean de Matha, le fondateur des Trinitaires, Ordre dont l’objet était de racheter les chrétiens captifs. C’est là que les deux hommes furent témoins de l’apparition d’un cerf portant une croix entre les bois, qui vint s’abreuver à une fontaine auprès d’eux.
Le roi Philippe II Auguste aida les Trinitaires à construire un monastère sur le lieu de l’apparition du cerf, à Cerfroid.
Félix donna dès le plus jeune âge de sérieuses marques de sa sainteté future, surtout pour la miséricorde envers les pauvres…
Les Sœurs trinitaires
Les Sœurs trinitaires (dites « de Valence ») forment une congrégation religieuse féminine de droit pontifical dédiée à l’enseignement et aux soins des malades.
A l’origine, il s’agit d’un groupe de tertiaires de l’Ordre des Trinitaires réunies à Saint Nizier en 1660 pour louer la Très Sainte Trinité ; puis la Congrégation s’établit en 1665 à Valence.
Malgré de nombreuses vicissitudes dont la Révolution française, la congrégation a un développement rapide au cours du XIXe siècle en Europe et en Afrique du Nord. Et, le 25 septembre 1891, elle devient institut de droit pontifical après l’approbation des constitutions par le pape Léon XIII (révisées après Vatican II, elles ont été approuvées par le Saint Siège le 25 mars 1984).
Aujourd’hui, la congrégation compte des établissements en Europe mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique et d’Asie.
N’hésitez pas à vous connecter sur le lien suivant, pour avoir de plus amples informations en ce qui concerne la Congrégation des Sœurs trinitaires.
Notre croix trinitaire
Lors de sa toute première messe, Saint Jean de Matha a une vision : le Christ qui libère deux esclaves enchaînés, l’un blanc, l’autre noir.
dans sa vision, le Christ porte une tenue blanche sur laquelle se trouve une croix bleue et rouge…
Notre croix est toujours sur fond blanc, qui symbolise le Père, alors que le bleu représente le Fils, Jésus, et le rouge, l’Esprit saint.