Fête de la Toussaint 2024 _ Collège

Par Jean-Philippe Gayola10 décembre 2024

La fête de la Toussaint, le 1er novembre, « tombe » chaque année pendant les congés scolaires.

Malgré ce, c’est l’occasion jusqu’au départ en congés et par la suite, de rappeler à chacun et notamment à nos collégiens que nous sommes tous appelés à la sainteté !

Un jeu sur la piste des saints !

cf. galerie ci-dessous

Avant et après les congés, nos collégiens ont pu se lancer sur un jeu de piste grandeur nature auprès de jeunes saints !

En effet, différents panneaux ont été disposés au travers des couloirs du collège.

Sur chaque panneau, est présentée la figure d’un bienheureux ou d’un saint, jeune.

Un concours a permis aux collégiens d’en apprendre un peu plus sur ces jeunes saints et, à l’exemple de leur vie donnée, de suivre Jésus Christ.

2024 10 15 Toussaint jeu 2

La Toussaint : fête des Vivants ou des morts ?

Le 1er novembre, nous fêtons tous les saints, Vivants auprès de Dieu.

Tandis que le 2 novembre, nous prions pour nos défunts… qui n’étaient pas nécessairement tous saints !

Comment devient on un Bienheureux ou un Saint ?

(CEF)

https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/toussaint/369248-comment-devient-on-un-bienheureux-ou-un-saint/

A quoi servent les saints patrons ?

(Abbé Gaultier de Chaillé)

Ni parfaits, ni des dieux, mais bien glorieux, à quoi servent nos saints patrons ? Si plus personne ne porte les prénoms des saints, nous souviendrons-nous du chemin qu’ils nous ont montré ?

https://www.padreblog.fr/a-quoi-servent-les-saints-patrons

Des bonbons ou la vie ?

(Abbé Pierre Amar)

https://www.padreblog.fr/des-bonbons-ou-la-vie?fbclid=IwAR3SJUSFky83PLJQzZrEq2erPKfiD3bw2DaOKnjaLaiZM45gg7n4eLzkoSk

Faut-il fêter Halloween ?

(Abbé Gaultier de Chaillé)

https://www.padreblog.fr/halloween

« Car l’heure des saints vient toujours »

(Georges Bernanos)

"… Car l’heure des saints vient toujours.

Notre Église est l’église des saints. Qui s’approche d’elle avec méfiance ne croit voir que des portes closes, des barrières et des guichets, une espèce de gendarmerie spirituelle. Mais notre Église est l’église des saints.

Pour être un saint, quel évêque ne donnerait son anneau, sa mitre, sa crosse, quel cardinal sa pourpre, quel pontife sa robe blanche, ses camériers, ses suisses et tout son temporel ?

Qui ne voudrait avoir la force de courir cette admirable aventure ?

Car la sainteté est une aventure, elle est même la seule aventure.

Qui l’a une fois compris est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que celle de la mort, une espérance surhumaine.

Notre Église est l’église des saints.

Mais qui se met en peine des saints ?

On voudrait qu’ils fussent des vieillards pleins d’expérience et de politique, et la plupart sont des enfants.

Or l’enfance est seule contre tous.

Les malins haussent les épaules, sourient : quel saint eut beaucoup à se louer des gens d’église ? Hé ! Que font ici les gens d’église !

Pourquoi veut-on qu’ait accès aux plus héroïques des hommes tel ou tel qui s’assure que le royaume du ciel s’emporte comme un siège à l’Académie, en ménageant tout le monde ?

Dieu n’a pas fait l’Église pour la prospérité des saints, mais pour qu’elle transmît leur mémoire, pour que ne fût pas perdu, avec le divin miracle, un torrent d’honneur et de poésie.

Qu’une autre église montre ses saints ! La nôtre est l’Église des saints.

À qui donneriez-vous à garder ce troupeau d’anges ?

La seule histoire, avec sa méthode sommaire, son réalisme étroit et dur, les eût brisés.

Notre tradition catholique les emporte, sans les blesser, dans son rythme universel.

Saint Benoît avec son corbeau, saint François avec sa mandore et ses vers provençaux, Jeanne avec son épée, Vincent avec sa pauvre soutane, et la dernière venue, si étrange, si secrète, suppliciée par les entrepreneurs et les simoniaques, avec son incompréhensible sourire — Thérèse de l’Enfant Jésus…"

Georges Bernanos, Jeanne relapse et sainte.